Apologie et mise à mort de l’anarchisme sanglant

Chose promise, chose due !

Je vais d’abord me livrer à l’apologie de la criminalité anarchiste historique, puis la descendre comme une merde.

Je terminerai en donnant des indications sur les bonnes manières de faire la guerre à l’oppression pour défendre la vie, la liberté et l’amour.

C’est parti !

1/ APOLOGIE

En état de légitime défense contre les oppressions

  • monarchiste, impérialiste puis fasciste
  • capitaliste
  • sexiste
  • raciste
  • spéciste

des femmes et des hommes ont pris, à travers les âges et les pays, les armes.

Leur but, fondamentalement noble, consistait à protéger la vie contre ses agresseurs.

Ainsi, des anarchistes ont mis à mort environ 200 têtes couronnées en Europe et ailleurs, tuant des rois d’une balle dans la gueule, faisant sauter les calèches des familles royales, butant même les enfants à coup de poignard, libérant donc l’Europe de ses infects monarques qui opprimaient des centaines de millions d’humains à travers le monde.

Ces anarchistes sanglants ont-ils eu raison ? Oui, intégralement. Tel prince de 6 ans aurait fini comme Léopold II, assassin de millions de personnes en Afrique. Il fallait donc l’exécuter puisqu’il était impossible de le faire revenir à la raison, c’est-à-dire au respect de la liberté d’autrui (la première des libertés consistant à vivre, et à vivre sans maître obligatoire).

Fallait-il tuer Hitler ? Oui et non. Avant 1922 – le grand début de son engagement politique contre autrui -, oui, pour l’empêcher de réaliser son éthique meurtrière contre tant de gens, militants de gauche, juifs, tziganes, homos, minorités mentales, artistes et intellectuels, etc etc. Après 1945 (s’il ne s’était pas tué lui-même), non : il aurait fallu le garder en vie pour pouvoir tenter d’en faire un exemple de résilience, l’enfermer dans une cage de verre à Berlin et lui proposer une psychothérapie publique face au monde entier, face à ses millions de victimes mortes ou vivantes.

(Remarque historique : savez-vous que la France est co-responsable de l’idée de la Shoah par gaz ? Si vous l’ignorez, sachez-le. Cette idée d’Hitler n’est qu’une séquelle traumatique du fait que les militaires français l’aient gazé en tant que soldat allemand à Ypres en 1917, avec un gaz nommé d’après cette localité belge, gaz aussi appelé gaz moutarde.

On voit qu’un siècle plus tard, en 2019, les fascistes français n’ont pas changé de méthode puisqu’ils continuent à gazer des innocents en masse. Les responsables de cet usage doivent être mis hors d’état de nuire le plus rapidement possible, si possible par les moyens judiciaires – ce qui semble difficile dès lors que ces criminels de guerre contre les civils français sont au gouvernement, d’où la nécessité d’une intervention des casques bleus de l’ONU pour faire cesser toute violence d’Etat en France, comme on l’a fait cesser en Allemagne et au Japon en 1945.)

2/ MISE A MORT

Des personnes se réclamant de la philosophie anarchiste ont commis d’innombrables attentats, notamment à la bombe, contre des civils.

Vers 1890-1910, ils faisaient, par exemple, sauter des cafés bourgeois. Des groupes comme les allemands de la Rote Armee Fraktion dans les années 1970 ou les français d’Action Directe dans les années 1980 ont commis le même genre d’attentat à l’aveuglette. Leur argument pour justifier leurs actes consistait à dire que ces bourgeois étaient coupables d’oppression, qu’ils participaient intensivement à l’exploitation des enfants par l’industrie capitaliste, entre autres crimes, et qu’ils ne méritaient donc que la mort.

Cette argumentation est nulle et fallacieuse. Elle renie le principe même de l’anarchisme qui consiste à défendre la vie, elle prêche et pratique la violence et la mort, elle ne mérite donc que de mourir elle-même. Oui, ces bourgeois pratiquaient l’oppression, oui, ils étaient criminels, eux, et leurs femmes, et leurs enfants. Mais non, rien ne peut justifier ce genre d’assassinat de masse sans distinction.

De plus, à titre personnel, je tiens à boire mon café tranquille sans qu’Abdeslam ne déboule en gueulant une connerie, genre une pseudo-adhésion à un pseudo-Islam compris totalement de travers comme ma pioche dans sa gueule de con. Je tiens aussi à ce que vous tous, même mes pires ennemis, ayez cette sécurité de boire votre café tranquilles. Si on veut se faire la guerre, on choisit un champ de bataille. Si on veut se battre, on convient d’un ring. La guerre, la mise à mort, sont des arts dont il convient de respecter les règles. Oui, on peut tuer, mais pas n’importe comment, pas n’importe quand, pas n’importe qui.

3/ GUERRE TOTALE POUR LA VIE, LA LIBERTÉ ET L’AMOUR

C’est bien malheureux, mais puisque l’oppression existe, il est nécessaire de lui mener une guerre totale et permanente, jusqu’à disparition complète des racistes, des violeurs, des agresseurs, des exploiteurs, et de toute cette famille d’odieux blaireaux.

Une guerre, d’accord, mais avec quels moyens, quelles méthodes ?

Eh bien, c’est tout simple : des moyens respectueux de l’impératif absolu de respecter ce qu’on défend : la vie, la liberté, l’amour.

Donc, foutre du sang partout au nom du Bien et de la Vertu, c’est niet.

Buter des flics ou des juges en réalité, c’est niet. (Les buter symboliquement, c’est ok, car ça leur permet d’intégrer le fait qu’on les juge odieux et qu’on exige qu’ils reviennent à des normes morales acceptables. Note bien cela sur ton calepin pour t’en souvenir, justice française.)

Faire sauter des lieux publics ou privés remplis de gens, c’est niet.

Si des soi-disant anarchistes font cela, vous n’êtes que des crapauds d’assassins vous aussi, des virus de la mort haineuse, des ennemis de la liberté de vivre (qui inclut la liberté d’être bête, de se tromper de vie, comme le fait l’électorat du FN en France, dont ces 70% de flics qui votent pour le parti fondé par des nazis et leurs complices miliciens français, pourtant vaincus par la France combattante… allez comprendre la logique de ces flics au QI d’huître pas fraîche ?????)

Alors comment faire ?

Il faut vaincre les criminels par la beauté, l’art, le rire.

Par exemple : ils nous gazent avec des gaz qui font pleurer et qui irritent ? On peut donc les gazer avec des gaz qui font rire, ou qui les grattent et nous font rire, nous.

Ils empoisonnent notre magnifique nature avec leur capitalisme toxique, par égoïsme ? Offrons-leur partout où ils vivent et travaillent des insectes mignons comme eux, comme les cafards, entre autres, ou de chouettes animaux rusés qu’ils qualifient de “nuisibles” comme les rats et les renards.

Bref, creusez-vous la tête pour trouver vos propres moyens d’action, mais évitez absolument tout ce qui tue, tout ce qui blesse, tout ce qui amoindrit la vie.

Pratiquez un terrorisme du sarcasme, comme je le fais, un terrorisme qui ne fait aucune victime réelle mais qui laisse nos amis pliés de rire et béats d’admiration, et nos ennemis remplis de haine et de honte.

Répandez la peur d’être ridiculisés aux yeux de l’opinion publique, comme je ridiculise ces magistrats ignobles, ces policiers autoritaires, ces politiciens mafieux, ces voyous voleurs et cruels, ou ces gens normaux qui sont des criminels ordinaires.

Vive la vie, vive la liberté, vive l’amour, tuez la mort !

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