Huit proses tristes

(1)

Je m’éveillai.

Dans l’appartement – le sommeil – les meubles me semblaient les héritiers, les descendants, ils étaient comme les choses suprêmes résiduelles des forêts.

Chaque fois, en réouvrant les yeux, je voyais des mystères au fond de chênaies brunes ou de sous-bois laqués ; j’entendais la lumière qui coulait sur les sources blanches, j’étais ce chien boxer exténué, abattu, lâchant son urine molle sur un gazon high-class ; mais à rebours de moi toujours, les héritiers, les cierges, reprenaient leur perpétuel air bassement dramatique, d’une sombre comédie lassée devant les murs de papier-peint. Alors, je fis taire les chiens ; en fin de soirée, ne parvenant toujours à rien engoncé dans ces conditions nocturnes, je m’éveillai, dans un ruisseau frissonnant de feuilles mortes.

De tous temps pour toujours, il faut le dire encore : sur cette terre coule le lait, coule le vin, coule le miel. Tables de nuit supportant bien les plaquettes de médicaments, lits de chêne étouffant très vite ces sensations d’étourdissement qui viennent, quand on en a pris un, puis deux, et que rapidement, une par une, on vide toutes ces petites capsules. Alors attendais-je Dieu, ou attendais-je Maman, quelque autre chose plus fine, plus diverse et plus personnelle, voilà que je l’ignore, malgré moi, malgré aussi le fruit de ces plaquettes dont l’usage primordial n’était peut-être pas, allez savoir, celui qui me déposait à plat sur le sol frais de l’après-midi. Quelqu’un semblait blessé sur la nuit, et légèrement au-dessus était effleuré “ Rêve ”… peut-être “ Trêve ”… en tout cas à la craie. Alors, à cet instant, mon désir était-il que les soldats de la fatigue s’enrégimentent et puis s’épuisent, – ou bien des amitiés fantassines se courbaient-elles ultra-lentement sur l’exactitude floue de mon sommeil si, du moins, sommeil il y avait ? En tout cas, maintenant (maintenant est indubitable, l’aiguille des minutes me l’indique), calme la douleur, calme le jour, la question tandis que moi je suis reposé, se repose elle aussi en ces termes : ce qui se pense clairement s’énonce clairement, sans souffrance, d’une chose l’une : m’évanouissais-je ainsi subtilement malgré moi, entouré par la fraîche soirée de l’aula, ou sinon, vu qu’aujourd’hui est aujourd’hui, devrais-je subir encore la chute molle de la nuit, ou même, quelles autres éventualités ont bien pu me couvrir, si elles m’ont bien couvert. A cela deux réponses. Nous rétablissons au moins les métatarses des malheureuses bêtes de la certitude. Non, non, non. Alors était-ce son Nom, était-ce son âge, me levant avec difficulté comme souvent et courant bien qu’au ralenti vers le miroir, pour regarder ma langue, ma bouche, mes quelques pauvres cernes, sans mauvaise volonté je dirais que des pilules l’identité me cerne. Pourtant, en prévision, j’avais tout étudié, tout prévu, tout préalablement noté : heure, quantité, sensations premières, effets secondaires. La fiche portait en tête un mot, celui de la boîte, une sorte de titre pour la drogue, qui n’était pas celui de l’intérieur, de la plaquette, sans vouloir me répéter. C’est amusant quand même, les couleurs formes changent, 6 heures à l’horloge 9, et autre choses du genre, enfin, je ne sais plus ; je ne savais plus.

A ces moments de lucidité, je ne me rappelai malgré tout que vaguement le cadre de mes rêves : était-ce, alors, une chambre nue avec un fauteuil dans le coin où paraissaient les sources ? était-ce la grève marine où, autrefois, j’avais entreposé les parents de mes meubles ? Que les plantes grasses me pardonnent si c’était elles le cadre : je n’ai pas la sève pour satisfaire tout le monde.

En vérité, cette grève, et également cette chambre, me restaient familières, et j’avais peine à croire que puissent s’y loger, dans la première, un inconfortable matelas bleu, dans la seconde, un océan. Mais comme le temps de ma pensée consciente m’était nettement compté, et que je me retrouvais assez mal debout au milieu de ces étés musicaux trop anciens, trop forestiers, je partais à nouveau résolument m’enfouir en un sommeil baigné par le bruit agréable et subtil des embruns de la belle marée grise. Je m’endormais.

(2)

Amis, s’il est bien vrai de dire que côtoyer les éléments majeurs d’un peuple, femmes de voitures, hommes de l’ouest, savants, banquiers, intellectuels, est réussir, alors il est vrai que j’ai, pendant longtemps, nagé dans les hautes eaux de cette suprême lagune.

J’avais laissé à d’autres l’élaboration d’une villa sur la côte ; souvent, j’y passais une vacance ensoleillée ; je buvais seul de fraîches liqueurs dans des coupes translucides ; il y avait des poissons rouges dans mes piscines et mes liqueurs : et des sirènes sur mes atolls.

Toute mon âme, alors, était baignée, lavée, lustrée, par le riche reliquat des pluies ; je prenais constamment beaucoup de bains en mer, et l’existence, partout où j’habitais, se faisait thalassalle. Les thalassocraties d’Athènes ou de Floride, ne se posent  en égales, mais bien en inférieures ; j’avais avec moi autant d’eau que l’on en peut désirer, des nénuphars et de grands saules, qui symbolisaient mes victoires.

J’ignore les choses qui se passèrent ensuite, si ce fut un déluge, de glace ou de sécheresse ; je crois, le temps s’écoule, la vie s’écoule, la pluie s’écoule ; vous savez, c’est tout calme et liquide, en moi, c’est tout bleu ; pardonnez-moi par conséquent s’il est vrai que j’en suis, ce soir, quelque peu humecté.

(3)

Rapide, ma fantaisie ne me poussait à rien d’autre que prendre le train, aller, et vite, aller de train en train.

De fait, jamais, vraiment, je n’allais à la gare : car j’y étais tout le temps. Je sens, maintenant, que la grande vie frénétique m’était permise parce qu’aucune autre ne l’était, – aucune de disponible.

Sous les dômes silencieux, les très lentes heures d’attente suffisaient à mes repas, et, pour ce qui est du sommeil, je ne m’en souciais pas ; il venait s’il voulait, de toute façon très court, et il me laissait là  ; du reste, qu’importe : cela n’est pas pour moi. Dedans les gares, d’ailleurs, de gare en gare, je ne m’ennuyais pas : j’y payais des journaux que je jetais tout de suite, je faisais quelques pas : c’est l’essentiel. Même, la nuit, comme beaucoup moins de personnes encombraient l’intérieur des halls, je trouvais mon aire de promenade, vivifiée par tant de silence, très élargie : et c’est alors que je donnais toute ma mesure ; ainsi je crois bien pouvoir dire qu’en gare j’ai quelquefois couru, et vous me l’accorderez, c’est vraiment l’essentiel.

Un jour, pourtant, m’étant déjà couché sur bien des bancs, ayant longé tant de fois les bords des kiosques aux rails, une idée m’était prestement venue : que le grésil, la pluie, tombent vite aussi ; moi, je me mis à essayer de faire la pluie, je me jetai du quai, avec la conviction que me donnait mon but, mon énergie ; je l’essayai de nombreuses fois : en vain. Je retournai au train

(4)

“Je reprends ma lettre, dont cette pièce est la seule messagère, et que tu trouveras vide en rentrant ; je la rouvre, en effet, parce que je pense à la prestance de ces beautés harmoniques matures qu’ensemble nous contemplions ; nous nous y retrouvions, à ce du moins qu’il paraissait ; mais à la vérité, maintenant, qui est là, plus si fraîche aujourd’hui dans sa gangue et amère, tu n’en fus jamais digne ; pour leur parler les égaler, rien à faire ; leur immobilité te manque. Moi qui, bien entendu, ne souhaitais que soleil, commodité, jeune vent, normalité, si l’on veut la saga médiane du bien-être avec pour les épis, épiphanie, à la radio radiophonie, eh bien, crois-moi, je fous tout ça en l’air avec une énergie à laquelle tu as été, nonobstant, très très très peu accoutumée. Je ne prends pas des pincettes : tu te rappelles ? tes premiers mots ? “ Ce départ est à nous, cette arrivée est mienne, et cependant mon chagrin est commun… ” ? Tes premiers mots oui, qui avais-je cru me promettaient… allons bon. Chaque fois idem quand c’est à toi que j’écris, rien de nouveau dans toute cette mélancolie dont je reprends la tournure.

Depuis ma toute sauvage jeunesse, tu n’as fait que me promener misérablement sous les arcs végétaux de tes impossibles discours, en lesquels je ne me retrouve pas, dans lesquels même tu connais bien que je ne me cherche pas. Moi, des récriminations j’ai, des désirs remballés, étouffés sous les flots maritimes des étangs en forêt ; mais de satisfactions, d’apothéoses réelles, si tant est même qu’elles soient fugaces, provisoires… aucune. Oh. Et alors, qu’aperçois-je maintenant que tu gères : ma raréfaction, ma mise à l’écart c’est bien ça, tu coordonnes mes pertes et reculs, a fortiori lorsque tu vas – et comment ! – enseigner à l’autre tout de mes propres évanescences personnelles, les fois où je ne voulais pour rien au monde descendre de mon arbre. Ce que revêtait l’importance de nos deux forces réunies entre elles, et des associations secondaires attendues, j’en suis certain maintenant dès à présent : cela consiste en rien, rien, rien, du vent et des tiges mortes tout juste bonnes à faire mon lit de dépit, voilà. Tout cela couchait chaque fois tellement avec le faux, la confusion mentale où l’on me percevait, toi comme tous, somnolent ; je ne crois pas que je pourrai m’en relever. Même, je suis bien couché. Sans prendre garde, et même absente, tu œuvres à mon désœuvrement ; l’année dernière, j’étais actif ; sans doute je le redeviendrai, seulement, lorsque je pense à toutes ces guerres horizontales dont tu m’as depuis lors privé, je ne puis plus y tenir ; souvent mon ombre même en chiale, c’est assez dire. Ne me laisse pas finir cette lettre sans te rappeler une dernière fois que je reprends à mon actif ces restes de lèvres déposées, et ni encore tes explications ne pourront… ”

Je ne m’inquiétai pas si c’était souhaitable ou non ou valable : je cessai aussitôt. J’avais résidé longtemps dans ces contrées maintenant dérisoires où je croyais être contenus tous les trésors, toutes les merveilles, tous mes élans pour l’art. Il était assez tard dans les stances de la nuit, et je me découvrais subitement submergé, affaibli, et cependant en prime indifférent aux événements qui toujours advenaient – à la rime. Je ne comprenais pas la raison de cette soudaine désaffection ; malgré moi, j’obtenais une double rime ; je ne la cherchais pas : et la raison non plus ; car moi, cette virgule qui m’unissait au destin, je ne pouvais pas la mettre. Peut-être, pour autant que je m’en souvienne, la musique se balançait-elle calmement dans la pâleur du soir ; mais je ne lui prêtais pas attention : car, elle ne me la rendrait jamais. Comme souvent, j’avais légèrement froid ; je fumais ; il n’y avait là aucun lien de cause à effet ; ce soir même, j’avais beaucoup écrit, et je faisais le plus possible pour que la mort reste un plaisir. Bizarrement, lentement, je cherchais l’hiver pour le corps et pour l’âme au temps de l’imparfait, qui est le temps d’abandon ; j’avais décidé par hasard de m’en tenir à huit pages, et j’orientais mes phrases de plus en plus loin du récit d’une enfance nordique un peu plus que subie. Une ambiance de suicide s’élevait-elle tristement parmi les caresses du soir, – je ne m’en souciais pas non plus, et reposant la chose très à plat sur ma page, je me pris à réfléchir à l’exercice maussade de la pulsion de conscience, à ce que l’on en pourrait écrire en pensant à des lambeaux de poème suisse.

(5)

J’attendais le départ des colombes pour mourir avec elles ; j’attendais, je ne sais pas, la fin du jour, un Incident, qu’apparaissent des gens neufs aux fenêtres des tours.

Rien n’apparut ; toutes les clopes brûlent ; crime en Asie.

A cette époque, telle du moins qu’elle m’est restée, j’allais m’asseoir près du lit dans des ombres sans fin, et je préparais du café.

Je cherchais un ennemi, je frappais fort aux portes, pour susciter l’énervement, la fureur, la crainte, que sais-je ? – l’émerveillement. Les rues étaient gonflées de foutre, de sang et de pus, de torpeur en somme ; et comme d’un deuil sourdement las.

Chaque soir, le parking s’emplissait, les ascenseurs marchaient, le ciel disparaissait ; éclairs à leurs fenêtres.

Les tours se profilaient comme des frayeurs collatérales, des blocs de demeures tripartites, des soleils morts ; en fait, peut-être simplement des tours.

Les gens des escaliers, encore, bougeaient dans des mariages ou dans des solitudes ; je sentais bien leurs discussions ; j’avais peur ; je craignais tous les jours.

Parfois, il me semblait apercevoir les lignes sépia d’un ciel infiniment rougissant : ce n’étaient que les arêtes éternelles des tours. C’était comme si le monde, sans aucunement trembler, s’était mis à tourner ; à ces moments surtout je retournais au fond.

Mais enfin, avec le temps, je m’habituai aux tours ; leur ambiance me quittait ; tous leurs yeux sont ouverts.

Bien sûr, qu’il ne se passait rien : les meurtres, en des colonnes connexes, dressaient une armature blêmie ; leur idéal était le froid, un ciel, désespérant réellement ; puis, comme les monstres n’existaient pas, ils se mirent à crier. Prends garde, me disais-je : ils ont bloqué leurs doigts contre l’interrupteur.

J’aurai voulu l’écrire, mais je n’en pouvais mais ; je ne pouvais qu’attendre ; vos cathédrales m’ont semblé pendre.

(6)

Je vois des choses sur le Sahel, des horreurs au Bhutan, les belles messes de Noël, l’ensemble blanc et un peu gris dans le carreau supérieur droit ; les télés passent des téléfilms sur des soirées américaines, des murs cristallisés, des reptiliens spéciaux ; je suis projeté au mur au milieu de ces ombres.

Toutes nos visions sont immédiates, et disponibles à chaque instant ; ils discourent sur des thèmes ou sur des sociétés modernes, montrent des jardins rouges et bleus ornés d’animaux morts depuis longtemps, une histoire érotique entre deux infirmières noires, des relations de voyage agrémentées des romans vides et épuisants de leurs folles théories affectives.

J’entends, adossé à ma muraille charmante, parler le matin de ces rumeurs françaises ou d’ardentes maladies du corps, celles de l’esprit ne venant, je crois, qu’à 16 ou 17 heures ; je ne sais rien de tout cela, et ne vous inquiétez pas, je ne bougerai pas ; le désespoir se mène de soi.

En jouant serré et en état d’alerte molle, un individu magnanime ou obtus généré par je ne sais quelle mentalité torse ou retorse pourrait peut-être en cette seconde, face à cet écran, oser des vues cliniques, critiques ou politiques sur les sens cachés de l’image d’un enfant du Far-West projeté dans l’ombre dessinée d’une idole bouddhique vivant de beurre au cœur de la forêt japonaise avec, en fond sonore, quelque dialogue informatif ou symphonique écourté ; mais moi, la vérité est que mon destin je ne l’imagine pas près d’eux ; et si par bonheur j’arrive à me sortir de leurs fumées optiques, on me verra ce soir trôner dans le grand monde des putains désolées. Demain, si c’est leur mont de Vénus qui me réveille, c’est lui que j’irai voir. Ces maîtresses alanguies “ are waiting for ” sur des sofas : alanguies ces maîtresses, ces folles, ces familières et leurs péchés véniels, je les rencontrerai ; elles, elles ont du plaisir : elles m’en donneront.

(7)

Mon ami l’empereur Khan a joui toute la journée hier, vous avez du en entendre parler à la radiophonie.

J’espère que cela ne l’aura pas fatigué tellement qu’il ne puisse pas assister à la réception de ce soir, où seront là, je pense, un grand nombre de grands personnages, taille 2 mètres en moyenne, bien vêtus, et notamment Monsieur & Madame ***, qui cette fois tiendront fermement leurs deux si jolies petites filles à bout de bras.

C’est une expérience bien curieuse, vous savez, que d’entrer subitement, subtilement et gracieusement dans le monde raffiné ; mais, il suffit d’avoir les doigts bien propres, et de savoir bien les claquer.

Hier, comme je m’entretenais paisiblement avec une étoile (et c’était Andromède, si ma mémoire est belle), se disposa sur moi comme une intense crispation, dont j’eus bien du mal à me séparer ; nécessité fut de prévenir une bonne partie de la domesticité, et de me reconduire diligemment à l’ombre apaisante des tentures, dans mes appartements. Maudites étoiles, n’est-ce pas, qui ne retournent pas l’amour qu’on leur a fait porter, ou le retournent deux années-lumière / seconde trop vite. J’essaierai de m’entretenir dès que possible de cette sorte de malaises mauvais goût avec ce médecin viennois dont on m’a parlé ; dès que possible, mais après la réception en tout cas ; Dieu fasse qu’une telle horreur ne se reproduise pas entre temps, car je me verrais alors dans l’obligation de remettre ma soirée, et qui sait si une grève des chemins de fer n’empêchera pas, s’il y a report, ce cher ami Haendel d’y venir faire sa « Mousik » ?

Mais, allons, pour ce qui est de maintenant, j’entends cliqueter les couverts, et ce ne sont certes pas ces maudites infirmières qui vont me limiter dans ces pourtant si nobles projets en compagnie des Seigneurs, des Docteurs et des Astres ; je reste là.

(8)

J’avais ôté les piédestaux ; impair ou passe, nuit politique ou jour critique, allez ailleurs ou restez là ; on a bien tort de se croire saint. Seuls les démocrates sont utiles. Ils sont utiles puisqu’ils sont là : c’est dire si toutes les choses se valent.

Dans la pièce vide, je n’aimais plus les lois ; de splendides roses brillaient près du buisson de mon endroit ; de longues voitures chromées ou noires animaient des perspectives à ma fenêtre ; des guerres, très longues et très torrides, délaissaient leurs pétales à la poussière des routes.

Je ne doutais jamais des peuples équivalents, leurs mœurs indifférentes, ce qu’ils font de leurs âmes, comment ; plutôt, tout l’ordre du jugement des hiérarchies, je le laissais à l’ombre être, naître ou paître, mourir à la façon d’une vache indienne inoccupée, ou désœuvrée, ou désintéressée.

Je ne vois pas vraiment des mondes, ou quoi que ce soit ou des images, cela n’est qu’illusion ; j’ai acheté des orties pour mettre en mon jardin, des photos de déesses indiquent la direction des vents, déesses en haut des toits régnant sur l’empire des girouettes.

Ainsi donc, pour moi, je n’ai choisi ni le salut, ni les salopes, et pourtant je prends tout : les pâles objets se trouvent désengagés, les maris et les roses prennent des balles dans la tête ; c’est dire si toutes les choses se valent.

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