Lettre à tous les Etats pour leur commander de libérer illico les populations humaines qu’ils ont prises en otage !!!

Salut les Etats !!!!!!!!!!

Bande de sagouins, comme on se retrouve !!!

Vous voilà grands et nombreux, puissants et vigoureux comme un troupeau de Diplodocus paisiblement passés du régime d’un moineau vegan au régime d’un culturiste hyper-protéiné – un quart d’heure avant la maudite comète qui annihilera votre méchante espèce !!…

Vous proliférez, grosses pestes !!! D’une cinquantaine il y a 10 ans, vous passez presque à 200 !!

Number of countries

Vous nous nuisez

Or on vous connait, vous êtes une source sûre de nuisances très largement documentées, la guerre totale et génocidaire c’est vous, la corruption généralisée c’est vous, l’exploitation des masses laborieuses c’est vous, les prisonniers c’est vous, la destruction de de la vie sur Terre c’est vous, en tant que « source du droit » et donc de la morale et des moeurs encadrées par vos définitions toujours tordues et partiales du licite et de l’illicite, du bien et du mal, du juste et de l’injuste.

Parfois avec vous, les juifs c’est mal, la sodomie c’est mal, la drogue c’est mal, les noirs c’est mal, les esclaves c’est bien, la liberté des femmes c’est mal, et parfois, c’est tout le contraire – l’antisémitisme c’est mal, la sodomie c’est neutre, la drogue c’est l’Etat qui deale, les noirs c’est neutre (en théorie…), les esclaves c’est mal, la liberté des femmes c’est obligatoire) – vous êtes jamais d’accord entre vous…

Vous voilà donc 200 saloperies d’Etat, 200 monstres aux mains de minorités agissantes, 200 instruments policiers, financiers, culturels de grande envergure, à gérer, d’autorité, sans JAMAIS leur demander de valider leur pseudo-appartenance à votre « giga-club d’administrés ».

En effet nous sommes tous, sur la planète, « citoyens » automatiques de telle ou telle de vos tyrannies étatiques. Vous êtes TOUS, sans exception, absolument des tyrannies, des empires, parce que :

– On n’est nullement libre de vous rejoindre – comme les violeurs et les braqueurs, vous ne nous laissez guère le choix : la citoyenneté chez vous, c’est le couteau sous la gorge. Vous dites que si on est né à tel endroit, alors vous avez le droit de nous cataloguer, de nous donner un numéro, de nous soumettre totalement, y compris par la force policière, judiciaire et pénitentiaire, à vos corpus législatifs de merde (entièrement décidés sans notre accord, mais en vigueur, et on n’est même pas autorisés à les ignorer – « nul n’est censé ignorer la loi » – chantage odieux vu que cette loi vient de gens qu’on ne connait pas du tout, qui ne sont en général pas de notre classe, et qu’on détesterait probablement si on devait passer rien qu’une soirée en leur ignoble compagnie d' »hommes d’Etat »).

– On ne peut aucunement refuser de vous appartenir. Comme des kidnappeurs, vous avez verrouillé toute issue, ou plutôt, vous n’avez prévu aucune porte de sortie, chacune de vos nationalités est une prison à perpétuité. Né français, congolais ou indien, on n’en sortira que les pieds devant. (Sauf à rejoindre l’Etat juif, ou passer un bon bout de temps dans tel pays (7 ans de résidence en Allemagne, je crois ? J’ai failli les faire, et swapper… j’aurais bien voulu résilier ma « francité »…), si encore celui-ci veut bien confier sa précieuse nationalité (et tout le barda qui va avec) à des métèques venus d’Onnessézou (pays douteux aux mœurs louches).)

– Une fois que vous nous avez conquis et convaincus, par vos systèmes éducatifs nationalistes notamment (en France on s’y connait, il parait qu’on a des ancêtres gaulois ? aucun bougnoule des îles, ça ferait tache ?), que nous sommes votre propriété, une partie de votre « corps social » (désolé, le giga-virus étatique vient de t’annexer en entier…), vous nous formatez à votre bon-vouloir :

  • langue ou religion obligatoire ou interdite (souvent sous peine de mort, de préférence),
  • mise en situation dans un équilibre des « ethnies » voire des « races » (comme si ça existait), donc on va appartenir d’office à telle élite dominante, et faire du bon boulot d’esclavagiste, de proprio, de grand commis d’Etat, de patron etc., ou appartenir à telle classe moyenne, donc bosser gentiment, obéir, avoir les mœurs qu’il faut, faire un peu le fou certains samedis, ou intégrer d’office le ghetto, végéter là, s’endurcir ou s’affaiblir, tout ça en fonction de sa naissance ou de sa couleur de peau
  • discriminations de genre (« les femmes ont pas le droit de ça, les lesbiennes et les pédés ont pas le droit de ça », etc.)
  • discriminations de niveau intellectuel (on fait une loi pour euthanasier les débiles ou pas ? allez, juste une ? et les bébés aveugles, on peut ?)
  • discriminations liées à l’âge (on a le droit de voter, baiser, bosser, posséder, habiter, à tel ou tel âge, qui change souvent et beaucoup d’Etat en Etat, de loi en loi)
  • mise à disposition en tant que travailleurs (vous définissez les règles de ce vaste marché dont nous sommes les produits marketés : le travail des enfants de 6 ans est légal ou pas, on peut faire bosser des gens dans des mines 20h sur 24 ou pas, on risque tant de prison si on refuse d’aller bosser pour le capitalisme ou l’Etat ou pas, les gens peuvent fonder des entreprises ou pas, on doit filer tels et tels biens à l’Etat en échange de sa magnifiquement généreuse tyrannie, les proprios, les avocats et les banquiers ont le droit de nous entuber jusqu’à 20 cm mais pas plus, ou 10 cm, ou 2 mètres, etc. etc.)
  • gestion de notre vie privée – vous définissez (et si on respecte pas vos définitions, on s’expose à de gros problèmes avec vos diverses administrations) avec qui on a le droit de baiser, qui doit garder les enfants, qui doit raquer (t’occupe, l’Etat va gérer ton couple et tes gosses !! il sait mieux que toi, l’enflure !!), peut-on planer aux drogues ou pas, a-t-on le droit de dire à un gros connard qu’on pense que c’est un gros connard (par exemple, en France, j’ai pas le droit de dire à l’Etat français que je pense que c’est intrinsèquement un gros connard, une ordure philosophique, une « personne morale » belle comme Satan, parce que si je dis ça, ils ont fait une loi contre ce qu’ils appellent l’outrage (c’est quand on aime sa liberté, le « pays de la liberté » n’aime pas trop ça et est très bien équipé de milliers de flics pour faire régner sa saloperie d’ordre public de merde)), bref, vous vivez toute une partie de notre vie à notre place, d’une manière un chouïa paternaliste quand même, je trouve.

Libérons-nous

Bien. La description est faite. Ne vous cachez pas derrière vos soi-disant bienfaits, la démocratie, l’éducation ou la médecine, ça peut très bien se gérer sans vous et vos fonctionnaires parasites, vos élus corrompus et agents des riches.

Pour se libérer de vous c’est simple il suffit de prendre le pouvoir. Désobéir au sens de se foutre des normes en vigueur, est une obligation morale de chaque personne humaine, qui doit n’en faire qu’à sa tête, suivant ses capacités et ses besoins.

Prendre le pouvoir, c’est gérer les affaires du monde et ne surtout pas hésiter à faire concurrence aux Etats.

Par exemple :

– Faire son alimentation soi-même

– Faire son habitat soi-même

– Faire son éducation soi-même

– Faire sa médecine soi-même

– Faire sa culture soi-même

Soi-même veut dire « de son propre chef », « de manière autonome », ça ne veut pas dire « tout seul ».

De soi-même, on rejoindra telle ou telle association d’utilité publique, tel club, tel réseau, tel groupe, telle bande, pour vivre la vie comme elle va, sans avoir à rendre des comptes à nos « contre-maîtres étatiques », armés de leur arsenal législatif.

En Allemagne et ailleurs, de nombreux secteurs de l’activité humaine, qui en France sont couverts par le centralisme jacobin omniprésent et omnipotent, sont gérés par de très grosses assos d’utilité publique, qui ont d’ailleurs le droit de gérer de l’argent ; nous aussi on a ça mais le secteur est bien moins développé, vu que l’Etat a longtemps monopolisé l’offre, affaiblissant toute concurrence – on le voit dans l’éducation, où ce nigaud archaïque, incapable en vérité de gérer l’éducation de millions de Français depuis le baby-boom, a toujours rechigné à laisser se développer d’autres systèmes scolaires que le sien ; il n’aime pas trop Freynet ou Montessori, ne laisse la place à aucune expérience, et s’occupe uniquement de ses obsessions personnelles : les foutus diplômes qui ne veulent rien dire, comme le BEPC et le BAC, amener 80% de chaque classe d’âge à l’université – pour en paumer la moitié deux ans plus tard -, garantir que les élites intellectuelles se dirigeront vers l’ENA, Sciences Po, HEC, Polytechnique, l’EHESS, etc etc.)

Toutes nos vies peuvent être ainsi gérées. Pour remplacer l’Etat dans ses fonctions régaliennes (reconquérir les marchés qu’il nous a volés), nous pouvons compter sur une grande diversité de forces sûres :

– Nous-mêmes, personnellement

– Nos proches biologiques ou par affinité et autres

– Des groupements interpersonnels ayant diverses natures, tailles, projets, fonctions

Par exemple, pour faire de l’antiracisme, défendre le multiculturalisme, on ne devrait pas avoir besoin de flics et de juges. On peut gérer les cons avec des associations militantes.

Pour gérer la médecine, déjà il faut faire absolument cesser le monopole de l’Etat sur la médecine « légale » – toute proposition de soin doit être légale, ce qui ouvre la porte à toutes les expériences, et de là on verra bien ce qui fonctionne et ce qui nuit. On fera tourner les infos. Les thérapeutes peuvent s’organiser par écoles, avec leurs propres règles internes.

Pour gérer le travail, c’est aux gens de voir. On peut limiter le contrôle à l’interdiction de tout contrat de travail forcé, mais dès lors que les gens sont consentants, il ne saurait y avoir de limites imposées de l’extérieur.

Mine de rien, nous sommes donc plus de 7 milliards d’humains, dominés par 200 Etats, eux-mêmes dominés par des ultra-minorités – des avocats, des profs, des banquiers, des patrons, des hommes, des blancs si possible, des vieux, voilà en gros le profil des « hommes d’Etat » partout dans le monde, sachant qu’évidemment on connait peu de « femmes d’Etat » et pas du tout d’ « enfants d’Etat » ou d’ « adolescents d’Etat » (qui eux, n’ont JAMAIS le droit de décider à quelle sauce leur Etat va les cuisiner : vont-ils être excisés ? forcés à étudier la Torah ou le Coran ou la Bible ? interdits de parler la langue de leurs parents ? etc.)

Nous n’avons aucun intérêt à rester dans le cadre des Etats, les démanteler en les remplaçant progressivement nous fera retrouver beaucoup de liberté et beaucoup de plaisir à être vivants.

Au contraire nous avons tout intérêt à déclarer notre indépendance, comme l’ont fait les Etats-Unis, l’Algérie ou l’Indonésie 🙂

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