Déclaration de guerre totale à toutes les autorités et proclamation de ma liberté infinie

1/ Je déclare la guerre à toute forme d’autorité qui prétendrait régner sur « moi », mon corps blessé, mon esprit torturé, ma chatte externalisée sous forme de bite, mes poumons gris, mon sang bleu, mon élocution balbutiante, ma pensée cinglante, mon sommeil inquiet, mon appartement en désordre, mes meubles récupérés, mes fringues cheap.

2/ Je proclame que ma liberté est totale, et infinie. Comme mon intelligence qui consiste non pas en une quantité finie mais en une capacité à générer des oeuvres à l’infini, ma liberté consiste à générer des actes libres et elle ne peut donc pas être dénombrée ni listée ni contenue dans des cadres définis à l’extérieur de ma liberté.

3/ Sans aucunement me renier, je pose, de moi-même, volontairement, par amour de moi-même, des autres animaux, de la vie et de l’univers, une limite impérative, obligatoire, stricte, pointilleuse, à l’exercice des mes Super Pouvoirs : celle de la volonté et du consentement d’autrui, autrui se définissant comme : tout ce qui vit et possède un système nerveux développé capable de langage, de communication et de conscience. Cela n’inclut donc pas les serpents, mais cela inclut les cerfs, les vaches, les aigles, les chiens et les chats, par exemple.

4/ Aucun Etat, aucune « démocratie », aucun pouvoir extérieur, aucune autorité, légale, politique, médicale, scientifique, médiatique, n’est fondé, n’est légitime, n’est qualifié à brider, limiter, nier, bafouer ma liberté. Ni la tienne, lectrice, lecteur, cheval, kangourou, poulpe.

5/ Toute attaque sérieuse en provenance d’un Etat, d’une autorité, d’une puissance extérieure à l’encontre de ma liberté justifiera des représailles qui multiplient d’un facteur allant de 10 à 100 les dommages qui me sont faits. Si on me frappe une fois, je frapperai dix fois au moins. Si on me prive de liberté physique et mentale pendant 2 jours, je priverai un des responsables de liberté pendant 20 jours, ou encore je priverai de liberté 10 responsables pendant 2 jours. Ce n’est pas oeil pour oeil, dent pour dent : tu me prends un oeil, je t’égorge ; tu m’ôtes une dent, ta mâchoire me servira de cendrier. Ceci ne s’applique qu’à partir du moment où mon intégrité physique, donc mentale, se voit menacée par une quelconque mesure de contention ou d’enfermement, ne serait-ce que pour une heure dans un commissariat.

6/ Je suis prêt à passer à une clandestinité totale, à devenir totalement apatride et libre de toute structure politique et bureaucratique constituée. Si une police et une justice me convoquent dans un commissariat pour répondre devant leur loi, leur force, leur puissance, de mes écrits, mes pensées, mes propos ou tout autre comportement qui n’a pas nui à la liberté d’autrui, à partir du moment de la réception de cette convocation je changerai de nom, brûlerai tout papier officiel, retirerai tout mon argent en liquide, déménagerai illico (j’ai des amis partout, sur toute la terre… et j’aime marcher, faire du vélo, nager…), continuerai tranquillement de m’exprimer sur Internet (le média des gens) et ailleurs en passant par un proxy ou une autre forme de connexion anonyme. Il n’est pas difficile de vivre très libre et en nuisant un minimum, je le fais déjà, et de plus en plus.

7/ Si notamment l’Etat français cherchait à me nuire, il doit savoir dès à présent qu’il s’expose à des représailles sévères, parce que son cas est grave. Si un Etat mobilise ses forces disproportionnées (des milliers d’employés, un monopole absolu du droit, des instruments d’oppression dignes des pires tueurs en série pervers, des tasers, des matraques et des geôles en-veux-tu-en-voilà…) contre moi, alors je ferai preuve d’une réplique strictement proportionnée à la démesure et à la folie de mon candidat-tortionnaire. Il faut voir que moi je n’ai pas a priori développé d’arme nucléaire, de sous-marin, de fusils d’assaut, d’avions de guerre, de tapis de bombes : moi, en bon animal libre, je vis d’amour et d’eau très fraîche avec mon corps à nu, sans bijoux, sans tatouages, sans apparat. Je ne porte plus d’arme depuis la fin de mon adolescence, quand j’avais décidé d’emporter toujours un couteau à cran d’arrêt suite à trop d’agressions devenues quelque peu lassantes…. Attention à ton usage de tes forces donc, Etat, monstre froid et sans âme, machine de mort. Des bâtiments officiels pourraient facilement exploser en débris fumants plus qu’un toxicomane cannabique : préfectures, commissariats, ministères, bureaux officiels, centre de détention, etc. Il suffit d’amener, en marchant calmement, la nuit, vers 3h, un mélange chimique à la composition facilement accessible, et de le lancer contre le logis de l’Etat. Quelques fonctionnaires et autres salariés aimant trop leur profession pourraient y perdre la vie et même un peu plus que la vie – par exemple grâce à des techniques d’assassinat à distance (vous vous souvenez des lettres à l’anthrax ? Facile et pratique. Tel responsable, tel employé de la police, ou de la justice, ou des services de renseignement, croira recevoir sa fiche de paye, mais n’aura pas le temps de dépenser l’argent, il suffoquera bien avant… 😉 ). Si ma vie à moi est mise en danger par une force extérieure, cette force risque la mort. Je ne suis pas sûr de gagner, mais je suis sûr de ne pas être vaincu sans avoir combattu. Je me crois, avec orgueil et fierté, plus intelligent que la plupart des terroristes, qu’il s’agisse de terroristes légaux, comme Manuel Valls ou Barack Obama, ou de terroristes alter-légaux comme Ben Laden, si vraiment ce personnage a eu quoi que ce soit à voir avec une action violente dirigée contre le pays le plus impérialiste de l’Histoire. Il ne suffit pas d’envoyer 4 drones hi-tech à 3 bougnoules ignares pour faire cesser la haine que la civilisation occidentale a généré partout où elle est passée.

8/ Je serai évidemment plus conciliant avec les individus et les très petites forces (Myke Tyson est une très petite force, par exemple, facile à battre : une balle ou un coup de couteau sur la carotide, et c’est fini pour lui ; un système international de flicage étatique armé de milliers de fascistes autoritaires coalisés est un adversaire plus dur à battre, mais à qui on peut infliger des pertes conséquentes). Pour les insultes, les pamphlets contre moi ou mes oeuvres, il n’y aura pas de représailles du tout, ou alors seulement verbales. Si la violence qu’on m’envoie est simplement psychologique, je pense que je prendrai rapidement le dessus ou me protégerai facilement, en général. S’il est question de violence physique ou sexuelle, ça dépendra de l’esprit dans lequel c’est fait. Si je tombe à nouveau un jour sur un violeur violent et pervers, je pense que ce sera mon premier meurtre : je ne pense pas que j’aurai jamais du goût à voir quelqu’un souffrir, mais je sens qu’il ne faudrait pas me chercher trop longtemps avant de voir s’abattre sur soi l’extrême violence d’un océan d’injustice déjà subies et constatées. Si quelqu’un veut mettre un orteil dans cet océan, il ou elle finira au fond d’un gouffre abyssal. C’est l’océan qui parlera, il ne faudra plus compter sur moi pour calmer ses fureurs depuis le frêle esquif de ma conscience volontaire.

A bon entendeur,

salut.

PS : j’ai 35 ans. C’est 35 ans de trop, moralement parlant.

PS2 : Jésus a dit : Noli me tangere. « Ne me touchez pas. »

18 commentaires

  1. Comment ça, pas servir à grand chose? Ça fait, intensément, mesurer la distance entre ce qui est et ce qui devrait être. Comme une étoile, qu’on n’atteindra jamais, mais sur laquelle on peut se guider.

  2. Non, non et non. Tu n’es pas libre. Aussi longtemps que tu ne seras pas capable de t’affranchir des limites que l’on t’a fixé, tu ne sera jamais libre. Pauvre fou ahurie qui à force d’utiliser son trop gros cerveau se crois avoir finalement atteins une sorte de regard supérieur sur sa misérable existence. En fait tu ne fais que justifier ce que ton pseudo ennemie dit : internet est vraiment une décharges à merdes. Ne t’en fais pas, la religion aura raison de toi et te donnera ta « liberté » tant recherché. Au passage, serais tu capable de répondre à l’attaque d’un arbre dans ta tronche ? (parce qu’à force de coucher dans les bois ça va bien finir pas t’arriver) Tu vas faire quoi ? raser les forêts avec ta chatte ?
    Ah et puis dernière chose, par quoi te sens tu vraiment menacé ? (l’es-tu réellement au moins ? Où es-tu seulement pressé de tester ta force en te donnant bonne conscience ?)

  3. Si on veut te faire un bisou, on risque des représailles ?
    Si oui, sous quelle forme ?

  4. OMFG !
    Merci merci merci !
    Non seulement c’est on ne peut plus juste, et en plus c’est très bien écrit. Oh un flux rss en plus dans mon client rss.

  5. Kikoo ! T’es tro 1 rebelz je mouille des oreilles, je v t’suivre sur Twitter ! bisou bisou !! oublie pas ton pain au chocolat

  6. Cajoux, tu dis de la merde. J’espère pouvoir te croiser au coin d’une rue pour te défoncer.

  7. « Cajoux, tu dis de la merde. J’espère pouvoir te croiser au coin d’une rue pour te défoncer. »

    Premièrement mon pseudo n’a pas de majuscule mais je me reconnais quand même lorsque tu dis que je dis de la merde. Dans ce cas nous sommes deux à ne pas aimer les gens qui disent de la merde (ça nous fait un point commun) et j’en conclus donc que tu veuille également défoncer l’auteur de ce site, pardon de cette merde. Faut pas avoir peur de le dire, yen a qui ne se gênent pas et qui en étale sur toute une page.

    J’ai vraiment essayer très fort de trouver un quelconque intérêt à ce site que j’en ai fait le tour et visiblement il n’y a pas un article pour rattraper l’autre. Cela dit, même en écrivant des stupidités ça ne l’empêche pas de continuer, je ne vois vraiment pas en quoi il se plein d’être menacé par une autorité lambda.

    Je te rassure Ludo, je ne te ferais aucune pub, même négative car cela reste de la pub et ça risque toujours de te faire gagner quelques abrutis de plus (comme moi qui suis tomber dans le panneau une fois mais rassure toi je n’y reviendrais plus).

  8. Tungstene oui je confirme, ça m’a grave fait du bien ! J’ai fait mon coming out d’assassin potentiel de la police ! Hurrah ! Il est des nôtres, chantera Booba !

    Valentin : je sais, on est enf ait pas mal de fanatiques de la liberté, on finira par faire un peuple (sans Etat)

    Cultive ton jardin : le tien c’est la Voie Lactée 😉

    Kalou : je prends tous les bisous, et si tu es sensible derrière tes oreilles de chatte je t’y lèche en ronronnant 😛

    nW44b : merci aussi !

    Shig : ça ira, pas besoin de le défoncer pour l’instant, car regarde :

    Cajoux t’es trop marrant dans ton genre, on dirait un téckel qui saut pour attraper un sucre, mais le carrelage est glissant, ses petites griffes dérapent ! Allez saute le chien, saute !
    🙂

    Tu vois, une vanne, 2 secondes, ça va. Un gros chien on y passe 5 minutes, un ptit chien 2 secondes.

  9. Ton manifeste ressemble étrangement au mien, rassure toi, je ne te soupçonne pas de plagiat. Mais force est de constater que nous avons les mêmes préoccupations.
    D’autres avant nous avaient eut ce genre d’inspiration.
    La devise de la Makhnovtchina, incrite sur leur drapeau : » La mort à celui qui entrave notre chemin vers la liberté ».
    Stig Dagerman en revanche avait saisit la difficulté de s’émanciper dans ce bas monde…
    Je le cite:

     » Le moment arrivera où je devrai me retourner vers la terre et faire face aux organisateurs de l’oppression dont je suis victime. Ce que je serai alors contraint de reconnaître, c’est que l’homme a donné à sa vie des formes qui, au moins en apparence, sont plus fortes que lui. Même avec ma liberté toute récente je ne puis les briser, je ne puis que soupirer sous leur poids. Par contre, parmi les exigences qui pèsent sur l’homme, je peux voir lesquelles sont absurdes et lesquelles sont inéluctables. Selon moi, une sorte de liberté est perdue pour toujours ou pour longtemps. C’est la liberté qui vient de la capacité de posséder son propre élément. Le poisson possède le sien, de même que l’oiseau et que l’animal terrestre. Thoreau avait encore la forêt de Walden – mais où est maintenant la forêt où l’être humain puisse prouver qu’il est possible de vivre en liberté en dehors des formes figées de la société ?
    Je suis obligé de répondre : nulle part. Si je veux vivre libre, il faut pour l’instant que je le fasse à l’intérieur de ces formes. Le monde est donc plus fort que moi. A son pouvoir je n’ai rien à opposer que moi-même – mais, d’un autre côté, c’est considérable. Car, tant que je ne me laisse pas écraser par le nombre, je suis moi aussi une puissance. Et mon pouvoir est redoutable tant que je puis opposer la force de mes mots à celle du monde, car celui qui construit des prisons s’exprime moins bien que celui qui bâtit la liberté. Mais ma puissance ne connaîtra plus de bornes le jour où je n’aurai plus que le silence pour défendre mon inviolabilité, car aucune hache ne peut avoir de prise sur le silence vivant. »

    Stig Dagerman, notre besoin de consolation est impossible à rassasier.

    Telle est ma seule consolation. Je sais que les rechutes dans le désespoir seront nombreuses et profondes, mais le souvenir du miracle de la libération me porte comme une aile vers un but qui me donne le vertige : une consolation qui soit plus qu’une consolation et plus grande qu’une philosophie, c’est-à-dire une raison de vivre.

  10. j’ai vraiment du mal à te saisir. Cerains de tes articles sont très provocateur. Qui es tu (ou qui est-ce que tu te crois être) pour pondre des injures pareilles ?

    Je n’appelle pas cela de l’art. Mis à part, même si pour toi ces injures sont justifiés, si tu tes donnés les moyens nécessaire pour le faire, alors j’ai envie de dire que tu as finalement choisi d’abandonner ta « liberté » tant « infinie ». Si j’ai mis des guillemets à liberté ces parce que (celon moi) tu dois avoir une vision très erroné de ce que cela est. Ceci est une bonne chose en soi, tu as atteint ta mâturité. Si tu en es conscien alors je conscois que tu veux faire partager aux autres tes idéaux, c’est la finalité de ton dur labeur (fumer, baiser, dire des injures).

    La Liberté est la vérité. La vérité supprime cette Liberté.

    (ici « vérité » est à remplacer par absolument n’importe quoi)

    La Liberté ne se partage pas. Dans « Liberté, Egalité, Fraternité », la Liberté tue les deux autres.

    Je te donne finalement la réponse à ce à quoi tu aspires : la Liberté a pour unique définion, celle de la connaissance. (je sais tu le sais déjà : « Au contraire, se donner à la joie de se battre, de s’affirmer, de grandir, de mûrir, c’est être pleinement humain et pleinement libre et responsable »).

    Il ne faut pas confondre « informer » et « donner des leçons » tu te décrédibilise. Il est donc si difficile de ne pas avoir la grosse tête après avoir acquis tant de « connaissances » (oui oui, il manque le mot « pseudo », c’est pour ça qu’il y a les guillemets).

  11. @Niakine Yapatchef : eh bien ma conclusion, c’est que Stig Dagerman écrit quand même beaucoup moins bien que moi 🙂

    @Cajoux : apparemment t’as un cerveau de la taille d’une noix. CQFD. « J’appelle pas ça de l’art » : très juste, c’est du cochon !

  12. Tu devrais consulter Bablon, ça fait sourire ta prose mais ce n’est surement pas drôle pour toi, on sent poindre le malsain dans tous tes textes, le petit côté facho de l’égo blessé qui se la ramène pour se prouver qu’il est encore en vie, au bord du vide, déjà vomi par sa nullité intérieure. Je suis étonné qu’un site comme REZO fasse le lien pour ce genres de textes pénibles et scolaires, d’ado attardé. Quant au mot Liberté tu devrait éviter de le salir si c’est pour pondre ce genre de niaiserie. Il faut toujours se méfier des gens qui l’utilise à tort et à travers, ça sent mauvais aux entournures.

  13. Blah blah infantile et pénible.

    Autant lire les écrits d’un collégien.

    Sans intérêt.

  14. « très juste, c’est du cochon ! »

    « Je paye déjà énormément en donnant toute ma vie à mon art partout sur la planète »

    Sans commentaires…

    « Vous voyez, mon projet, c’était de me refonder positivement, pas comme victime, mais comme créateur, comme quelqu’un qui pourrait ajouter de la beauté dans le monde en évitant de faire du mal à autrui et à la nature »

    Oui oui, on te crois rien qu’en te lisant… se site est remplis par la haine.

    « Il ne faut pas oublier tout ce qu’il y a de beau dans la vie, l’amour, la nature et l’art en priorité je dirais. Mais le mal et le vice sont là, partout autour de nous, en nous. Je dois faire avec »

    Je confirme, le mal est partout et t’as visiblement du mal à te retenir, ce n’est pas faute d’essayer.

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