Portrait de mon beau-père Francis Crevisy, criminel ordinaire

Je vais faire ton portrait, Francis Crevisy, parce qu’ayant été ta victime je n’ai pas d’autre manière de tirer justice de toi que d’écrire sur toi. En effet, les faits étant prescrits en raison de nos lois maudites, je n’ai plus le droit de te faire un procès même si tu as reconnu les faits.

Je ne sais pas par quoi commencer, tes ignominies sont trop nombreuses…

Tu étais dans ta jeunesse un « ami de mon père », c’est ce qu’on m’a dit. Je ne sais pas ami à quel point mais ça commence mal car mon père était un criminel endurci, abandonneur de familles en série, incapable d’être père, incapable d’avoir une sexualité normale, et cambrioleur.

En 1982 Chantal Bablon ma mère a divorcé de Michel Bablon mon père. 4 ans plus tard, tu étais dans le lit de ma mère et ton pote Robert était dans celui de ma tante. Je ne sais pas comment vous vous êtes démerdés mais ça ressemble à un deal, les 2 potes et les 2 sœurs. Vous n’avez pas mieux valu l’un que l’autre en matière de couple.

Toi, Francis Crevisy, alcoolique depuis fort longtemps, le visage rougeaud de vin dès les années 80, tu t’es mis à battre ma mère Chantal régulièrement et très brutalement, je dirais à partir de 1992, aux environs ? Cela a continué pendant plusieurs années, 2, 3 ? Je ne sais plus bien, je n’ai pas tellement envie de me rappeler de tout…

Pendant ce temps ton ami Robert, qu’on appelait « Bob » (quel con) s’amusait à torturer ma tante psychologiquement, c’est ma cousine qui m’en parlait pendant les vacances comme moi je lui parlais des violences sur ma mère – on ne savait pas trop quoi faire, on trouvait déjà osé d’en parler en chuchotant, on avait peur d’eux nous aussi.

Vous avez fait un drôle de couple, Francis Crevisy et Chantal Bablon, d’environ 1986 à… aujourd’hui. Vous aviez donc l’alcoolisme en commun. Une certaine perversion sexuelle aussi à ce qu’il semble. Et cette violence, qu’elle recevait de toi et qu’elle a commencé à répercuter sur nous, au moins de manière verbale. C’était difficile, très difficile pour nous de continuer à la respecter dès lors qu’elle-même, défaite après défaite, s’est simplement laissée faire, n’a pas essayé d’appeler la police, d’impliquer ses parents pourtant proches, d’insister auprès de son docteur, etc. Elle n’a pas fait le minimum sanitaire pour elle-même. Je crois que tu étais son suicide, Francis. Tu étais capable de la tuer, et elle voulait mourir. Moi, je me demande juste ce qu’on faisait au milieu du champ de tir. Si elle voulait mourir, je suis pour la liberté. Je comprends qu’elle n’aimait pas suffisamment sa vie de femme et de mère et de travailleuse. Mais bon, se laisser massacrer sous nos yeux, répétitivement… une fois, deux fois, trente fois… Elle aurait pu avoir un moment de lucidité et appeler une assistante sociale au moins pour nous.

Les abus de nature sexuelle ont commencé très tôt entre toi et moi. Eh oui, malheureusement tout le monde m’aimait bien quand j’étais gamin parce que j’étais mignon, sensible, et intelligent. Ce qui faisait aussi de moi une proie, je n’étais pas laid stupide et brutal. J’ai pris pour de l’affection paternelle ce qui commençait à être du viol. En effet ma mère te laissait m’emmener, comme tu disais « en tournée », ça consistait à être assis dans le camion au fil de tes pérégrinations de paysan en paysan pour acheter un veau, 2 vaches, 3 cochons. Et ta main sur ma cuisse, ça ne se justifiait pas plus que ça. Ta main d’adulte pendant tout le trajet, sur ma cuisse d’enfant, ce geste n’avait rien de nécessaire. A la base, je ne te connais pas, tu vois ?

Ensuite il y a eu ta présence en slip en permanence dans notre appart. Quand tu étais là, tu étais vite en slip dans le salon, c’était devenu chez toi aussi. C’était un peu systématique. Tu rentres bourré à 23h, tu tabasses ma mère, ensuite tu la forces à te faire à bouffer, vous dormez, le lendemain tu es en slip à regarder une connerie à la télé dans le salon et ma sœur et moi on se demande si c’est dangereux d’aller nous faire à déjeuner, on a genre 8 ans et 5 ans ou 11 ans et 8 ans. On vit dans un HLM pourri que ta présence transforme en Beyrouth. Tu nous as forcés à grandir dans la peur de tes explosions de violence.

Ensuite il y a eu ces propositions insistantes que tu m’as faites. Tu prenais plaisir à nous montrer tes liasses de fric en liquide, tu avais les poches souvent pleines de liasses de billets usés issus de tes trocs en liquide avec les paysans, et de tes trafics on va y venir. En tout cas tu montrais bien ton argent et quand j’avais environ 14 ans tu t’es mis à essayer de me corrompre. Tu savais que je voulais un vélo de cross, qui coûtait environ 500 francs. Tu m’as proposé 500 francs si je me mettais à poil devant toi. L’idée m’est restée, que l’argent servait à corrompre, j’ai détesté l’argent. Tu as fait cette proposition plusieurs fois et aussi devant ma mère qui n’a guère protesté, merci maman une fois de plus.

En parlant d’argent, quand mon amnésie sur tout cela a commencé à se dissiper un peu, j’ai téléphoné à ma mère en lui demandant des comptes, des souvenirs. Elle t’en a parlé et il se trouve que tu te sentais coupable – ça fait plaisir qu’au moins tu puisses avoir ressenti avec peine la gravité de ton état, pauvre homme. Tu m’as donc versé 2000 francs de dédommagements, sans me demander de me déshabiller. Je regrette que la loi ne me permette pas de tirer de toi une somme plus proportionnée aux dégâts que tu as causés en moi en essayant de m’acheter… et en me faisant faire des trucs sexuels.

En effet ça s’est concrétisé une fois, sous les yeux de ma sœur et de ma mère. Y’avait un grand prix F1 à la télé, tu étais en slip un dimanche, ça t’a pris de m’apprendre à conduire en me faisant je cite « passer les vitesses » sur ta bite. J’étais pas bien conscient de ce qu’on faisait, j’avais quoi, 13 ans ? Toi 40, 45 ? Maintenant que je suis adulte je sais que ça fait viol + inceste et que tu aurais dû aller en prison et payer une forte somme pour ça, Francis Crevisy. Viol, parce que je n’étais pas consentant, c’est un abus de mineur. Je n’étais pas consentant parce que 1/ j’étais à peine pubère, 2/ je me suis toujours senti hétéro et pas homo, 3/ tu es d’une laideur repoussante, personne ne peut avoir envie de toi tu sais ? Oui, tu devais le savoir, que l’abus était ta seule manière viable d’arriver à jouir. Inceste, parce que selon la loi tu étais en position d’autorité parentale et de facto, tu intégrais la vie familiale, pas forcément en apportant autre chose que ta connerie et de la viande rouge « tombée du camion ».

Le fait est que ma mère te volait, t’utilisait, et certes tu étais con, sacrément con et illettré, mais tu as bien du voir qu’elle te volait, et laissait faire. Je ne sais pas comment décrire le comportement de ma mère. Elle faisait toutes ces choses contradictoires : être ta victime, coucher avec toi, te nourrir librement ou sous ta contrainte, te voler. Une sorte de misérable prostitution sado-maso, je ne sais pas. Vous êtes cinglés tous les deux.

Il y a aussi eu ton trafic de faux champagne. Tu achetais du mousseux à un producteur champenois – du Charles de Fère et du Lanson, je me souviens – tu nous faisait enlever les étiquettes à Liffol chez mes grands-parents qui te laissaient faire. Tu revendais les bouteilles avec de fausses étiquettes (ou sans ? nous, on ne faisait que le nettoyage des anciennes étiquettes dans des seaux d’eau chaude qui dissolvaient la colle, j’ai peu participé à ça mais mon grand frère marchait dans la combine – toi Crevisy tu utilisais ça pour nous donner de l’argent de poche, nous sachant pauvres… Tu avais mis la main sur un filon apparemment, une mère bien gentille et 3 enfants qui pouvaient servir à différents niveaux. J’aurais préféré être attaqué par un véritable requin, au moins une fois abattu on aurait pu revendre l’aileron aux chinois pour leurs soupes et le cuir pour faire des escarpins et des sacs à main pour Gucci ou DG.

Il y a eu encore tes excès de vitesses et tes agressions sur la route. Comme j’ai dit, j’ai fait de la route en ta compagnie mon salaud… et aussi en famille tu nous as emmenés dans pas mal de parcs d’attraction, c’était des trajets longs. Il se trouve que tu prenais plaisir à te vanter d’avoir cassé 24 voitures. Des accidents. Tu étais depuis longtemps un criminel de la route. Avec nous en voiture, tu ne t’es pas privé, on a frôlé l’accident pas mal de fois. Roulant bourré à 180, tu faisais des queues de poissons aux conducteurs qui s’indignaient, à ceux qui ne te laissaient pas passer, tu les insultais de loin, tu voulais les faire s’arrêter et leur casser la gueule, tu as essayé plusieurs fois. Tu cherchais à faire la course, tu faisais exprès de prendre des risques pour faire le mariolle.

Dans ton boulot aussi la faute professionnelle était permanente. Tu dealais tes bêtes au noir, tu dépassais les délais (une bête morte le vendredi était déclarée morte le lundi – encore vendable), maltraitais les bêtes. Tu en as stocké plusieurs fois des vaches dans ta bétaillère garée tout un week-end devant notre HLM. Les vaches n’avaient ni à manger ni à boire, ça me révoltait car les vaches c’est sympa, pas comme toi.

Voilà Francis, j’ai fini la description de certains de tes faits et gestes. Je ne peux plus t’attaquer en justice, pour rien, ni ma mère. Vous vivez toujours ensemble, sauf que c’est elle qui te maltraite maintenant. J’ai essayé de te rencontrer pour discuter avec toi, notamment je voulais savoir comment a été ta jeunesse et si tu as été violé et maltraité toi aussi ? Mais tu as refusé en croyant que je voulais te casser la gueule, tu ne connais vraiment que ce langage, je te plains, pauvre homme.

Si jamais ta fille A… passait par là, je me suis posé pas mal de questions à son sujet. S’il s’est comporté avec toi A… comme avec moi, je me demande comment tu vas aujourd’hui. Il nous disait qu’il t’adorait. Vu le sens que prenait l’amour avec nous, violence et viol, je me demande s’il en a été de même avec toi. Et tu as une grande sœur aussi, F… ? Qui ne veut plus lui parler ?

Ah, vous vous demandez peut-être : Que fait la police ? Eh bien, oui, on se demande. Je n’ai pas croisé la police une seule fois en 10 ou 20 délits et crimes ! Elle devait être occupée à des choses sérieuses. Était-ce aux enfants de se charger du criminel ? Crevisy s’est fait arrêter pas mal de fois. Il s’est battu dans des bars avec des flics, ça aussi il s’en vantait chez nous, il en était tout content. Il n’a été sérieusement inquiété pour rien. On n’a pas interrogé ma mère ou aucun des enfants même mon grand frère qui a 5 ans de plus que moi et aurait pu raconter pas mal de choses, si ma mère ne voulait rien dire. Crevisy a triché, volé, battu, violé, transgressé, mis la vie d’autrui en danger, toute sa vie a été criminelle, et il n’a été puni de rien. Pas une seule condamnation.

Je peux juste raconter qui tu es, Francis, c’est à la société de te punir, d’une part, et de t’obliger à te faire soigner parce que t’es sacrément maboule comme gars. Que fait-elle ? Elle boit des coups au bistrot en ta compagnie ?

14 commentaires

  1. Salut Ludovic, très touché par ton texte…
    On s’était croisé sur un tout petit forum il y a plusieurs années : heeeuuu. Avec feu L(udovic) K.
    Bravo à toi.
    Kel

  2. J’ai cru être tombé sur les pages faits divers du Parisien puis non… ça vient de rezo ce lien… ou en plus des crottes de chiens y a un texte sur Dieudo, enfant de salaud, mon coco, t’en loupes pas une et en plus ça te chie sur son pays qui l’a nourri aimé sucé blanchi… ben ton casier commence à sentir le renfermé mon garçon… on peut être écrivain sans se sentir le bâtard de la nation… suerte…

  3. @ Kelig : je ne m’en souviens pas très bien… pourquoi FEU Ludovic K?? il est mort ??? C’est lui qui m’avait fait un javascript très utile de citations aléatoires, il était sympa, sauf qu’à un moment il était attiré par ma copine et j’étais pas encore très libertaire à l’époque… enfin c’est pas grave, je l’ai quittée peu après. Chouette fille d’ailleurs…

    @ FrenchZombie : toi ça se voit tout de suite qu’on a rien en commun, ta manière de parler, ton pseudo, ton mail, et les bouts d’idées qui transparaissent, tout cela est aux antipodes de ce que j’aime dans la vie. Donc, on en restera là : mon article ne t’a pas plu, tu peux retourner regarder le foot. Juste pour info : j’étais sur rezo déjà en 2000, mes articles étaient fréquemment en Une et on utilisait même des citations issues de mes textes, j’étais même copain avec le fondateur avec qui les affinités sont évidentes. A mon avis, j’ai plus d’affinités avec rezo.net, que toi avec rezo.net… simple impression, je me trompe peut-être…

  4. @ Kelig : erratum !! je m’aperçois que j’ai confondu les noms, donc les personnes : j’ai lu Ludovic K, et j’ai pensé à Julien K… Alors qui est Ludovic K, j’ai oublié. Je sais que j’ai été en contact avec un Ludovic K, ça oui, y’a longtemps (2002?), mais qui c’était, ça, pas moyen de m’en rappeler.

  5. Brrrrrrrr quel texte, j’en ai la chair de poule.
    Pour avoir « failli y passer » avec un gros sale con du même genre, je devine bien de quoi tu parle, simplement j’avais 17 ans, c’était en bagnole et pour m’en sortir j’ai tiré sur le volant et la belle DS est allé se planté dans le fossé. Ensuite je me suis sauvé dans les bois et c’est un chasseur qui m’a ramené dans mon patelin. C’était le même conard pourri.
    Mais on ne peux jamais oublié, a 65 ans j’ai encore la haine de ce type qui est mort maintenant. Crève fumier ! La chose qu’il m’a dite ensuite et qui m’a le plus choqué, c’est que mes copains, sous entendu, les copains avec lesquels je trainais, ceux de mon age, c’est que mes copains n’avaient pas joué les difficiles eux ! Fumier va ! J’ai jamais osé en parler avec eux et leur demander s’il avait « réussi » ou s’il se ventait…
    Je crois que si je tombais sur ce genre de type, aujourd’hui en train de s’en prendre a un gamin ou une gamine, même a 65 ans, je pense que les flics n’en retrouveraient pas grand chose de vivant.
    Courage Ludovic.
    en 2000 je trainais déjà aussi sur rezo
    biojm2

  6. Cher monsieur Bablon je suis sincèrement désolé, je déteste le foot… le sport en général… à la portée des caniches… tout comme l’amour donc… quand à rezo.net… j’ai rien contre… même si certains liens laissent à désirer… réseau voltaire et cie… et pour ce qui est de la littérature n’en parlons pas… ils en sont encore à François Bon… surement l’avant garde vu de la vigie de rezo… bon, bref… votre texte ? pas grand chose à en dire… pas ma tasse de thé effectivement… ni le reste de votre production d’ailleurs… l’égo en bandoulière… comme tout bon Français… y a des Sollers à tout les coins de rues de nos jours… le ciel vous tienne en joie…

  7. @biojm2 : beau témoignage… ta phrase « on ne peux jamais oublier, a 65 ans j’ai encore la haine de ce type qui est mort maintenant » est à la fois glaçante et typique. Souvent, des gens qui voudraient – très naïvement – calmer mes colères, me rappellent que « c’est du passé » et qu’ « il faut se tourner vers l’avenir » et « oublier ». Ils sont gentils, vraiment, très gentils… en fait ils n’y comprennent rien, et on ne peut pas leur en vouloir, leur imagination n’est pas capable de reconstituer en quoi ça consiste d’être, enfant, la proie sexuelle et autres d’un adulte pervers.

    @FrenchZombie : tu as l’air d’être un cas. Tu sais quoi ? Simple suggestion, mais l’ambivalence dont tu fais preuve à l’égard de mon article, t’exprimant d’une manière à la fois insultante et douce, me laisse penser que tu es lié au problème d’une manière ou d’une autre, victime inconsciente ou agresseur dans le déni, voire les 2 comme ça arrive souvent. JE NE SAIS PAS, mais ta réaction sonne TROUBLE. Parles-en avec des proches, de pourquoi tu réagis si fort à ce thème ?

  8. @FrenchZombie : mec, c’est pas en laissant apparaître un caniche, en insultant Sollers et en abusant des p’tits points qu’on devient Céline. Bosse encore.

  9. Alors là Diego, que je ne pense pas connaître, chapeau bas, tu viens de faire un lattage dans les règles de l’art, très beau.
    Comme tu as déjà gagné, je vais donc défendre ton adversaire d’une seconde.
    En lisant monsieur Zombie, je me dis qu’il pourrait s’agir d’une victime dans le déni, et si c’est le cas il mérite de recevoir beaucoup, beaucoup d’attention, autant qu’il en aura besoin, pour passer au-delà de son refus – bien compréhensible – de s’écouter lui-même.
    On ne tire pas sur une ambulance… On peut shooter intellectuellement ceux dont on sait qu’ils peuvent se défendre. Le concernant, je ne sais pas, je m’interroge, car sa réaction sonne curieusement.
    Et au demeurant : s’il souhaite écrire comme Céline, que j’adore et respecte énormément (malgré les pamphlets, on va pas insister lourdement, c’est l’évidence sa connerie là-dessus), ou comme Sollers, dont j’ai adoré le roman DRAME, un chef d’œuvre !!!, s’il prend cette voie, il devrait aboutir quelque part, ne penses-tu pas, Diego ?

  10. @ Diego : Mec ? je t’en prie, marche moi sur le pif et laisse saigner la viande. Insulté Sollers ? Vraiment ? (putain de fou rire en coulisse) si on peut plus insulter les bouffons où va t-on ? Mec ? je viens de tomber sur un gros dur. Pas de bol.

    @ Ludovic Bablon : Ni victime ni agresseur. On ne m’a pas confié de rôle et j’ai refusé toutes les figurations. Les grimaces sociales de mes contemporains me laissent de marbre. Je vous souhaite une bonne journée.

  11. « Les grimaces sociales de mes contemporains me laissent de marbre ».
    Là, ça fait un peu style Ducasse dans les Poésies. Pas mal 🙂

  12. @FrenchZombie : Dis, hé ? Je la devine comment ta sensibilité ? Tu débarques sur cet article en répondant à la souffrance par un mépris gerbatif et prétentieux… Ton second post est à peine plus respectueux mais très ‘style dropping’… Un gros dur ? Je fais comme n’importe quel adulte quand un ptit con emmerde les gens. Ceci dit… t’as pas l’air fermé : ta ponctuation a changé. Même sur Sollers, t’as fait un effort et mis dans le mille : il serait ravi par ce ‘bouffon’ qui correspond – apparitions médiatiques – à son rôle exact. ‘La Guerre du Goût’, ‘L’Éloge de l’Infini’ et ‘Discours Parfait’ te dévoilent cependant son véritable combat… Seulement si ça te dit, mec…

    @Ludovic : j’ai pas ton empathie. Les Zombies ne vont jamais très loin pour ce que j’en sais ; ils tournent en rond, ont toujours faim et ne se rappellent jamais l’objet de leurs colères.
    Pour les ‘Pamphlets’, je milite pour qu’ils soient étudiés à l’école : leur beauté et leur horreur abjecte sont plus efficaces que n’importe quel discours anti-raciste.

    Ducasse ! Très bien vu ! 🙂

  13. Re mort de rire (et c’est le moment où jamais) à lire la définition des zombies « ils tournent en rond, ont toujours faim et ne se rappellent jamais l’objet de leurs colères »!!! Très joliment dit, tu serais pas un collègue, Diego? En moins taré que moi bien sûr. Ducasse c’était mon coloc dans ma tête pendant des années, avec une poignée d’autres. Alors quand j’entends qqch qui ressemble à sa voix, je suis comme un vieux chien mélancolique qui repense aux croquettes au saumon de sa jeunesse.

  14. Salut Ludovic, oui ça remonte à plusieurs années.

    C’était juste quelques échanges sur un forum de rien du tout.
    Mais bon, on avait pu apprécié ta patte.
    Hélas oui, Ludovic Kaspar est mort à l’automne 2008, et ça fait toujours mal.

    Tiens si tu veux lire quelques traces qu’il a laissées, je pense que tout est à peu près rassemblé ici :

    http://monnuage.free.fr/recueils_ludo.htm

    Bonne continuation, à te lire,
    Kelig

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