Quand j’écris sur l’écriture

Moi quand j’écris sur l’écriture
C’est clair, je rate aucune rature
C’est un rite jusque tard c’est sûr, et dur
Comme de sortir vivant d’un accident d’voiture
Moi quand j’écris sur l’écriture

L’écriture m’aime moi c’est dans sa nature
Elle m’adore et me donne des petits noms du genre enflure
Crevard, crétin, salaud, niais, nul, ordure
Elle me trouve terriblement classe, cool et pur
L’écriture m’aime moi c’est dans sa nature

Et moi aussi je l’aime quand je fends son armure
Quand je la chope par le cou et la donne en pâture
A mes lions policiers qui la suivent en filature
Et la coincent sans pitié contre le dernier mur
Oui j’aime la dévorer quand j’ai défoncé son armure

J’aime la laisser dévastée sur le sol froid et dur
La laisser étouffer et claquer son ossature obscure
L’attraper par le col arracher sa chevelure
En appelant au secours la chienne de grande culture
Sans passer par la télé télé télé littérature
J’aime la laisser dévastée sur le sol froid et dur

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