Politique de promotion

Lecteur, lectrice : dans une recherche d’intégrité totale, j’ai décidé :

1/ De refuser absolument toute démarche de promotion de mes écrits auprès d’un quelconque média commercial, bon ou mauvais, autre qu’Internet. Internet, le « média des gens »,  est le seul que je respecte totalement parce qu’il garantit à chacun et à tous le même droit fondamental d’accès à l’expression, ce qui n’est le cas ni des télés, ni des radios, ni des journaux.

Je considère que trop de médias trichent, basés sur l’argent plutôt que sur l’honnêteté intellectuelle. Ils sont en effet financés par des puissants qui faussent le jeu démocratique en favorisant certains courant d’idées – souvent de droite, parfois carrément réactionnaires – qu’ils appuient à coups de millions. Ils ne méritent que d’être boycottés pour les sanctionner de dévoyer notre idéal démocratique révolutionnaire.

Je me réserve, en passant, de faire des exceptions au cas par cas sans trahir mon principe général.

Ainsi – je rêve totalement – j’admire et suis un lecteur intensif de lemonde.fr : je rêve complètement je le redis, mais s’ils m’invitaient à tenir un blog malin et pondéré hébergé par eux et lié à leur lectorat je ne dirais certes pas non !!! Je dirais même sacrément oui !!!

De même pour prendre un autre exemple qui relève aussi du pur fantasme, si je pouvais travailler pour Arte d’une manière ou d’une autre, j’en ressentirai une immense fierté parce que je suis fan de cette chaîne, la plus belle de toutes. Par contre je ne ferai aucune démarche pour postuler à ce genre de choses.

2/ De m’abstenir absolument de toute publicité genre Google ou Facebook ou autres.

J’aime la pub parce qu’elle s’y connait pour acheter des talents à son profit et de facto et à mon grand regret, il est vrai qu’elle crée de grandes œuvres. Mais évidemment je ne l’ai jamais aimée dans son principe cynique et je refuse donc de l’utiliser, pour mon site perso en tout cas (sans m’interdire de faire de la pub commerciale pour d’autres projet d’une autre nature).

Mon choix, c’est que le succès ou l’échec de ce site ne dépende à 100% QUE de ses lecteurs / lectrices. De toi qui me lis, en personne !

Ainsi, si personne n’aime ce que j’écris, cela m’élimine en tant qu’auteur et annule tout.

Au contraire, si des gens aiment ce que j’écris, cela fait avancer les textes et, le cas échéant, les causes et les idées qu’ils défendent.

Si vous aimez donc, SVP faites des liens vers l’article ou la rubrique concerné/e ou recommandez cet article ou cette rubrique via Facebook ou autre (Twitter etc).

J’ai hésité à propos de Facebook parce que j’estime que c’est une entreprise stupide dont les conditions d’utilisation brident pour des raisons commercialo-capitalistes évidentes la créativité de chacun et de tous. Par exemple, Facebook force les gens à porter leur « vrai nom », quand tant d’artistes morts et vivants ont préféré agir et publier sous pseudonyme ou « en bande organisée ». Les Doors ou Noir Désir ou le Comité Invisible ou la Fédération Anarchiste n’ont ainsi pas le droit d’avoir un profil sur le « petit site amical » du milliardaire Mark Zuckerberg. C’est complètement crétin, leur définition de l’identité est policière et étatique, ni plus ni moins, ils sont notre Stasi collaborative, notre Gestapo 2.0 : Sans médias libres, pas de liberté de pensée – Conférence d’Eben Moglen.

Mais j’utilise Facebook qui me rend de grands services et, propriétaire de 5 profils dont 4 bafouent allègrement les règles quadrisomiques de Facebook, je constate qu’ils ne passent pas leur temps à faire la chasse à ceux qui passent outre leur bêtise. J’y publie sans problème des insultes aux politiciens ou de la propagande pro-cannabique, sans qu’ils réagissent ou me bloquent – pour l’instant, on verra s’ils ouvrent mon profil aux services secrets par la suite, auquel cas ce sera la guerre 🙂

Dans ces conditions et sachant que presque tout le monde a un profil (vrai ou faux !) et qu’au fond la fonction de partage social sur laquelle est basé Facebook favorise les échanges d’idées et la solidarité, j’ai décidé d’utiliser Facebook et de placer des boutons J’aime et Partager – boutons qui nous fliquent, nous ciblent au niveau marketing.

Si Facebook change ses conditions ou sa pratique, je me réserve le droit de changer la relation de mon micro-site à celui de ce géant californien qui n’est l’ami de personne et surtout pas du genre humain.

(Sur le fond : j’attends que la Fondation Mozilla ou autre nous fasse un réseau social Open Source et flicage-free de qualité mondiale !)

Par ailleurs je mets un certain nombre de mes textes, mais pas tous, en LICENCE CREATIVE COMMONS de type CC-BY-NC-ND, c’est à dire :
– Je suis et reste l’auteur du texte
– Vous n’avez pas le droit de vendre ce texte qui doit rester gratuit
– Vous n’avez pas le droit de modifier ce texte
– Vous n’avez pas le droit de changer la licence de ce texte
– Vous êtes libres de partager et faire découvrir et reproduire ce texte autant que vous le voulez et sans demander mon autorisation. Dans ce cas, vous devez citer la source : mon site.

Cette mention est rappelée chaque fois que c’est pertinent. Si elle n’est pas rappelée, alors le traditionnel copyright prévaut.

Cette licence Creative Commons a été co-fondée par le codeur-activiste Aaron Schwartz, qui s’est suicidé récemment. Âme d’Aaron, merci à toi.

Merci de votre attention et bonne lecture !

Ludovic

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