Proposition de loi contre la prescription abusive d’anti-dépresseurs et autres psychotropes

Madame la députée de Haute-Marne Bérangère Abba,

vous qui étiez ma collègue au lycée Bouchardon de Chaumont 52,

je souhaiterais vous voir défendre le projet de loi suivant à l’Assemblée Nationale :

1/ Toute prescription de médicaments modifiant substantiellement la chimie cérébrale et les neurotransmetteurs doit s’appuyer sur des analyses biologiques, au lieu de se faire « au pif ».

2/ Tout abus constaté dans la durée et l’intensité du traitement modifiant la chimie cérébrale devra entraîner :
– des sanctions disciplinaires (rappel à l’ordre par le Conseil de l’ordre des médecins)
– des sanctions économiques (amendes équivalent à 5 fois le montant perçu pour la consultation ayant donné lieu à prescription abusive)
– une formation obligatoire du médecin aux dangers de l’abus de médicaments modifiant la chimie cérébrale.

3/ Un dispositif de détection automatique des abus de prescription doit être mis en place, pour empêcher toute prescription abusive à l’avenir. Il suffit de détecter les cas où telle classe de molécule a été prescrite plus ou plus longtemps que ne le prévoient les notices.

Ma proposition s’appuie sur une expérience très concrète : le Dr [nom de ce médecin incompétent], médecin-traitant chaumontais de ma mère Chantal Bablon depuis environ 20 ans, lui prescrit des anti-dépresseurs, actuellement de type Seresta à 50mg, depuis des années, plus de 10 ans peut-être, alors que la notice du Seresta indique que le traitement ne doit pas dépasser une durée de 12 semaines consécutives, et ne doit pas être prescrit à un sujet âgé (67 ans) ni ayant des antécédents d’alcoolisme (alors que c’est gravement le cas). Après ces années de traitement, ma mère est TOUJOURS déprimée, parfois suicidaire, anxieuse etc, alors qu’elle a TOUS les effets secondaires indésirables. Le traitement s’avère à la fois lourd et coûteux pour la Sécurité Sociale, entraîne des frais de consultation inutiles (mais qui rapporte bien au Dr, illégalement vénal en infraction au Code de déontologie médicale, comme au laboratoire BIODIM), et met en danger la vie des patients.

Le contribuable français ne doit plus payer pour ces traitements absurdes, prescrits sans AUCUNE analyse biologique ni aucun suivi scientifique de la chimie du cerveau. Ce traitement qui prétend corriger les neuro-transmetteurs de ma mère n’a jamais reposé sur une quelconque PREUVE comme quoi sa chimie cérébrale serait défaillante. De tels traitement ne relèvent en aucun cas d’un soin médical basé sur les connaissances scientifiques, mais de ces délits graves :
– mise en danger de la vie d’autrui
– escroquerie
– abus de bien social

Merci d’avance.

Cordialement,
Ludovic Bablon

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