Deux poèmes, quatre mois de geôle ?

Dans cette pute à crack qu’est devenue la France je viens de prendre 4 mois fermes pour 2 poèmes écrits en 5 minutes pour rigoler.

La liberté se paye cher au pays des droits du flic.

Je republie mes poèmes en virant la seule chose que les juges aient trouvé litigieuse : y’avait le mot flic dedans, ou des variantes comme CRS. Chez les fachos français, pas touche au mot flic ou leur système d’oppression légale t’explose la gueule. Je le remplace donc par le mot « trottinette« , et comme par enchantement, mes poèmes redeviennent légaux !

Les lois liberticides de 1881, faites par des colonialistes français triomphants, des exploiteurs d’enfants, des assassins d’ouvriers grévistes, doivent être abolies.


CUISINE FRANÇAISE PRO-
trottinettes

Boudin rouge au sang de
trottinette

En vente dans tous les fast-food de vos ZADs préférées.
Au premier abord

 

on dirait une grosse merde

mais c’est du délicieux 

boudin rouge au sang de trottinette

Recette

Une lectrice gourmande

qui adore les trottinettes mortes crues ou cuites

nous demande la recette de ce plat délicieux.

Eh bien ma belle, c’est tout simple :

  • tu prends une trottinette crevée que tu trouves dans la nature
    (tu trouves bien Rémi Fraysse, des chevreuils abattus, des vététistes morts, du buisson qui fait rire et des champignons, à toi de bien observer, on trouve de tout !),
  • tu le saignes au-dessus d’une soupière,
  • tu lui vides les boyaux,
  • tu prélèves un peu de gras sur son bide dû à l’abus de bière au trottinariat,
  • tu mélanges bien,
  • sel, poivre à volonté (cette bête est un peu forte en goût)
  • tu cuis tout ça pendant 2h à feu doux
  • et tu le sers avec de la purée et des pommes.

Voilà, c’est prêt, bon ap’ gros-se !

Une spécialité nazionale à préserver

Le repas préféré des gourmets français !


Poèmes pour tuer des trottinettes

Note aux lecteurs et lectrices : attention, ce poème va tenter de tuer des trottinettes.

Donc barricade-toi chez toi et ferme-la.

Poème pour tuer des trottinettes

Je tue des trottinettes !

Je tue des trottinettes !

Je tue des trottinettes !

Je tue des trottinettes !

Trottinette trottinette trottinette !

Je tue des trottinettes !

Je tue des trottinettes !

Je tue des trottinettes !

Je tue des trottinettes !

Trottinette trottinette trottinette !

Voilà.

Maintenant je compte : j’ai tué combien de trottinettes ?

Hm, jamais assez.


Bien donc on peut passer légalement au poème suivant.


Chanson des trottinettes mortes

Mortes mortes mortes !
Ainsi j’aime les trottinettes mortes !
J’aime quand ça grille et quand ça dore
Quand ça hume bien l’odeur des porcs

Mortes mortes mortes !
Il faut tuer les trottinettes bien fort
22 vlà les Bleus, vise, frappe, tire fort
Balle dans ta tête de con, t’es mort !

Mortes mortes mortes !
Moi mes trottinettes mortes j’les veux bien mortes
Pas d’pitié pas d’quartier pas d’renforts
Ô pays des Droits de l’homme ! ô pays des trottinettes mortes !


Tout va toujours hyper bien donc continuons logiquement.


Chanson du juge mort

Un juge fut pendu
Pour m’avoir trop cru,
Prêtre Lustucru
D’une justice fendue.

Vivant, il jugeait
Nos vies des forfaits
Même s’il enculait
Nos droits de laquais.

Mais mort, il jugea
Préférable d’en rester là.
Le pendu s’effondra
Dans une mare de caca.


Toujours libre ? Donc continuons !


Chanson du modérateur Facebook mort

Un modérateur Facebook s’effondra
Choqué par un contenu provocateur
Même pas le temps de prévenir Mark, il succomba
D’un bête arrêt du cœur.

Une de mes vannes il avait vu
Contre un flic, un juge ou sa soeur
J’avais même pas montré mon cul
Ni sorti mon vibromasseur.

Un modérateur Facebook s’effondra
Victime d’un trait d’humour moqueur
Solidaire avec la bêtise il tomba
Censuré par son propre cœur.


Flash info !


Dommages collatéraux

Oups, désolé, on m’apprend dans l’oreillette que 630 militants de gauche, 988 drogués et 6743 ressortissants louches de Bougnoulie du Nord (soi-disant !) viennent de clamser de rire. Hélas, aucune victime policière n’est à fêter.

Comme quoi, la poésie trouve ses limites.

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